LES FARCES DE MOLIERE | |||||
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Spectacle burlesque Bouffon théâtre du 6 au 29 janvier 2000 |
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On y voit s’ébattre ou s’affronter des ménages querelleurs, toujours au bord de la tromperie, des curés paillards, des amants trouillards, des valets balourds ou inconvenants, des médecins pédants ou fous, des nobliaux vantards et des sergents gueulards : de l’accorte ménagère rudoyant son soûlaud à la douce chattemine cajolant son barbon, c’est tout un monde qui resurgit devant nous, avec une verve comique d’une saisissante modernité. De Bourvil ou Fernand Reynaud à Raymond Devos et Coluche, on rit des mêmes types personnages, poussés au ridicule et à la caricature, des mêmes travers excessifs ; on rit encore et toujours des jargons étrangers, fatras érudit des pédants, plaisanteries imprégnées de gauloiserie, néologismes et autres tics de langages. On ne peut également s’empêcher de penser aux désopilantes qualités expressionnistes du cartoon, ou des géants de la grande époque du cinéma burlesque américain, Buster Keaton, Charlie Chaplin, Laurel et Hardy. Finalement, au travers du grotesque des situations et des personnages imaginés par ce grand farceur de Molière, c’est bel et bien des hommes dont on rit. De leur bêtise, de leur grossièreté, de leur obstination, de leurs vices, de leurs illusions. Le public d’aujourd’hui comme d’hier l’a bien compris, qui vient précisément voir des farces pour en être diverti ! |
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